Pour les curieux : le logiciel libre, c’est quoi ?
Le mouvement « Logiciel Libre » a été lancé dès les années 1980 pour contrer la montée des logiciels propriétaires qui empêchaient les utilisateurs de modifier, partager ou comprendre le code qu’ils utilisaient.
Les libertés revendiquées sont :
Liberté d’utiliser le logiciel pour tout usage.
Liberté d’étudier le fonctionnement du logiciel.
Liberté de redistribuer des copies.
Liberté d’améliorer le logiciel et de partager les améliorations.
Ces principes ont été formalisés dans la Free Software Definition et protégés par des licences comme la GNU GPL (General Public License).
Le mouvement a donné naissance à des piliers comme :
GNU/Linux : système libre utilisé partout, des serveurs aux smartphones.
La Free Software Foundation (FSF) : fondée en 1985 pour promouvoir le logiciel libre.
Des milliers de projets libres qui ont façonné l’internet moderne (Apache, Firefox, VLC, etc.).
Un logiciel libre peut donc être revendu (donc, il n’est pas forcément gratuit), et une entreprise peut se faire payer pour fournir des prestations supplémentaires, dont les exemples les plus fréquents sont :
Support professionnel : SLA (Service Level Agreement, incluant par exemple des engagements de support et de délai de support), correctifs garantis, prolongation de la durée de fourniture des correctifs, hotline.
Conformité normative (FIPS, HIPAA, ISO) : ceci concerne les obligations imposées aux environnements gouvernementaux ou financiers .
Fonctionnalités avancées : souvent réservées aux versions payantes.
Services cloud ou hébergés : même si le code est libre, l’infrastructure ne l’est pas.
En anglais, le mot free veut dire « libre », mais aussi « gratuit » .
Attention : un logiciel gratuit freeware dont le code source n’est pas publié n’est pas un logiciel libre !